« On aura beau faire des campagnes sur la préférence nationale, sur le soutien à apporter à nos emplois, on aura beau taper sur les méthodes d'optimisation fiscales des géants du Net (en taisant celles -- identiques -- de nos anciens champions nationaux), on aura beau stigmatiser Internet, le responsable de tous les maux: rien ne changera et tous ces dinosaures disparaîtront, les uns après les autres, de n'avoir pas compris que l'ancien monde avait disparu. Que le temps où ils pouvaient imposer des contrats (de confiance) léonins est caduc. Que le niveau de service attendu «sur Internet» est aussi celui auquel, de plus en plus souvent, on s'attend à obtenir partout ailleurs. »